LE CODE D'HONNEUR

Le code d'honneur 

Les dix principes fondamentaux :

1. Atteindre le haut niveau technique de l'art martial KUNG FU Sino-Vietnamien, en cultivant les notions d’effort, de persévérance, de confiance en soi, de respect d'autrui, dans l’esprit ancestral de notre art martial ;

2. Forger corps et esprit pour soi et pour autrui, sans nourrir sa propre vanité et orgueil ;

3. Pratiquer les vertus morales qui fondent l'art martial de notre style de KUNG FU : droiture d’âme, probité, gratitude, simplicité, modestie, tolérance ;

4. Développer le KUNG FU selon les nobles traditions millénaires transmises de maître en maître, ne jamais trahir cet état d’esprit par la mesquinerie individuelle qui tente à semer la médisance, la scission ou la dissidence dans la méthode ;

5. Cultiver la notion de respect envers les enseignants, les dirigeants, et l’esprit fraternel entre membres;

6. Considérer la pratique des combats d’arts martiaux ou les assauts libres comme un moyen de progresser et non une fin en soi ;

7. Ne faire usage de l’art martial qu’en cas de légitime défense ;

8. Appliquer rigoureusement les règlements établis par la WORLD UNION sino vietnamese Martial Art ;

9. Pratiquer avec assiduité au cours, respecter la notion d’hygiène et les conditions d’admission au club de KUNG FU ;

10. Respecter tous les autres arts martiaux

 

Nan-in, un maître Japonais de l’ère Meiji (1868-1912), reçut un jour un professeur d’université qui venait se renseigner sur le Zen.
Nan-in lui servit le thé.
Il versa une tasse pleine à son visiteur, et continua de verser.
Le professeur regarda le thé déborder, jusqu’à ce qu’il ne puisse plus se retenir.
« Elle est pleine. Plus rien n’y rentrera ! »
« Comme cette tasse, dit Nan-in,
Vous êtes rempli de vos propres opinions et spéculations.
Comment pourrais-je vous montrer le Zen
Sans que vous ayez auparavant vidé votre tasse ? »

 

Point de vue de l'enseignant :

 

J'invite les élèves à regarder la vidéo plus bas concernant le point de vue d'un professeur de Karaté, (5ème Dan FFKDA) qui avait beaucoup d'élèves dans le sud de la France( environ170 ) , et qui a malheureusement décidé de fermer son club et son association, il y a quelques années après 7 ans d'enseignement et de partages.

Il a constaté une dérive (qui semble) sociétale, et où l'on constate une perte de sens des valeurs de l'art martial, une perte d'éthique, une perte de respect, d'engagement.

Il décrit parfaitement son parcours d'enseignant.

Son investissement, sa passion de transmettre, ses joies, ses peines, ses déceptions, le comportement de certains élèves etc.

Faire prendre conscience dès le départ aux élèves que lorsque l'on pousse la porte d'un Vo Duong (ou Dojo), c 'est passer la porte vers la connaissance de soi dans tous les domaines et cela a quelque chose d'amer ( voir le film "Le Fer et la Soie" dans les vidéos et plus bas le mot du fondateur de notre style) .

J'enseigne notre style de Kung Fu depuis 2004 !, avec de nombreux élèves à qui j 'ai enseigné techniques martiales et de vie, ayant crée 2 clubs avant celui celui ci suite à des mutations professionnelles (Beauvais(60), Agen(47)) et maintenant ici en Dordogne(24), J 'ai donc beaucoup d'expériences, et je partage complètement le point de vue de ce professeur.

Si un bon professeur doit développer sa pédagogie pour être à l'écoute de ses élèves et savoir s'adapter, Il me semble important aussi pour les élèves de se mettre à la place du professeur enseignant.

Car ce n 'est pas toujours facile.

 

En venant dans une École d'Arts Martiaux de Kung Fu Sino-Vietnamien, (ce n'est donc pas un simple club de sport de remise en forme ou de combat), comme " l’École du Dragon de Feu ", c 'est aussi savoir se remettre en question en tant qu'élève,  en tant qu'être, et adopter une attitude "d'apprenant" ("être la tasse vide")  en laissant son Ego de côté, développer sa bienveillance du cœur, avoir de la discipline, de l'engagement, de l'assiduité aux cours, avoir du respect pour le professeur dans ses paroles et ses actes et envers les autres pratiquants.

 

Lorsque l'on enseigne, on donne beaucoup de soi même tant au niveau du cœur, que de tout ce que l'on a appris aussi bien en techniques martiales, qu'en sagesse.

 

C'est un CADEAU pour celles et ceux qui savent le percevoir !

 

En cela un professeur ou Maitre d'arts martiaux a droit au Respect et à la Gratitude.

 

Je préfère quant à moi continuer à enseigner, quitte à parfois dire avec la sincérité du cœur et en bienveillance quand cela dérape afin d'aider les élèves sur le chemin de la sagesse.

 

Les arts martiaux sont donc des arts chevaleresques, avec un code déontologique, une éthique d'Être, une quête insatiable de progresser pour devenir la meilleure version de soi-même.

 

Le terme KUNG Fu désigne " l'homme discipliné "

Le terme WuShu désigne " l'art martial "

Kung Fu Wushu veut donc dire l'homme qui se réalise dans les arts martiaux (au niveau corporel, du cœur et spirituellement).

 

Texte de Franck DETRES , VO SU , Professeur d'arts martiaux ,

CN 4ème Dang FFKDA, 2ème Dang WUQKD

 

voir ci dessous la vidéo :) 

Le Vrai Guerrier est un homme ayant des techniques martiales hors pair et des vertus comme la Bienveillance, la Bonté, le Courage, la Volonté, la Droiture, Le respect, La Sincérité ...

Une autre vidéo pour mieux comprendre l'esprit des Arts martiaux par Maitre Lee Kwan Young

 

Tao Te King 8 : être soi-même

Le bien suprême est comme l’eau,
qui nourrit toutes les choses sans en avoir l’intention.  
Elle se contente des places inférieures
que les autres dédaignent.
Ainsi elle est comme le Tao.

En ta demeure, vis près du sol.
En pensées, reste simple.   
En conflit, sois juste et généreux.
En gouvernant, n’essaie pas de contrôler.
En travaillant, fais ce que tu aimes.
En famille, soi pleinement présent.

Lorsque tu te satisfais d’être simplement toi-même
et ne te compares ni ne te mets en compétition,  
tout le monde te respecte.

 

Tao Te King 33 : se connaître soi-même

Connaître les autres est intelligence ;
se connaître soi-même est la vraie sagesse.

(Celui qui connaît les hommes est prudent ;
Celui qui se connaît lui-même est éclairé.)
Maîtriser les autres est force ;
se maîtriser soi-même est le vrai pouvoir.

(Celui qui dompte les hommes est puissant ;
Celui qui se dompte lui-même est véritablement fort.)

Si tu comprends que tu as suffisamment,
tu es vraiment riche.
Si tu restes au centre
et acceptes la mort de tout ton cœur,
tu vivras toujours.

Texte du Grand Maitre fondateur de notre Style :

 

« Le DAO céleste n’a point de préféré, il donne à tous les hommes bons sans aucune distinction, mais la plus haute bonté ressemble à celle de l’eau qui profite à toute chose sans aucun effort pour cela, c’est pourquoi, l’eau tend à occuper la place la plus basse ce que les hommes détestent, c’est pour cela que l’eau ressemble au DAO ». Lao-Tu

Pratiquer le QWAN KI DO n’est pas simplement apprendre une technique martiale, mais c’est précisément apprendre un art de la vie, apprendre à devenir non seulement un homme fort mais surtout un être équilibré sur le plan physique et mental. Un être capable d’assumer toute situation avec ardeur et quiétude.
La vie moderne et tumultueuse, ainsi que la quête incessante du confort nous immergent souvent dans les flots de frustration, d’angoisse et parfois de violence. L’Incertitude de l’existence très souvent inadaptée à son milieu, et la quête de la rentabilité, se manifestent par l’anxiété qui engendre, la concurrence, l’agressivité, la brutalité et l’indifférence. Ainsi, l’agitation prend l’apparence de l’efficacité; le corps fonctionne mais vit dans un doute du lendemain. Cette agitation se répercute inévitablement sur tous les gestes quotidiens, dans chacun de nos mouvements mais aussi dans nos comportements.

Le QWAN KI DO doit être imprégné de douceur, et non de violence. Il est bien d’attirer souvent l’attention sur « la puissance de l’eau » et des éléments légers qui parviennent à contourner, à surmonter, ou à pénétrer à travers les obstacles grâce à la fluidité et à la souplesse. L’eau occupe les places les plus basses ce que les hommes détestent. « Il n’est rien au monde de plus inconsistant et de plus faible que l’eau, cependant elle corrode ce qui est dur, et lorsqu’elle est en colère rien ne peut lui résister ».

Le philosophe chinois Lao Tu ne cesse de dénoncer la faiblesse de ce que nous considérons généralement comme la force. Selon lui la souplesse triomphe toujours de la dureté. Le calme est toujours vainqueur de la violence, ici-bas, ce qui est malléable l’emporte sur ce qui est dur. « Nouveau né, l’être est souple et frêle, mort il est rigide et dur, il en de même pour les plantes et les arbres ». Solidité et rigidité sont compagnes de la mort. Souplesse et fluidité sont celles de la vie. « Ce qui est fort et grand est dans la position inférieur, ce qui est souple et faible est dans une position élevée ». « La perfection pour celui qui commande c’est d’être pacifique, pour celui qui combat, c’est d’être sans colère, pour celui qui veut vaincre, c’est de ne pas lutter et pour celui qui se sert des hommes c’est de se mettre au dessous d’eux. Il faut vaincre sans lutter, convaincre sans parler » disait Lao Tu.

On trouve une équivalence de ce climat en occident dans la fameuse fable de La Fontaine « Le Chêne et le roseau ». Il faut donc s’orienter vers la voie de la paix intérieure, la détente, la relaxation musculaire et nerveuse qui sont d’une grande utilité de nos jours.

Ce n’est pas en assistant à un cours qu’on apprend à distinguer le bien du mal et le laid du beau. La morale et l’art ne s’enseignent pas comme les mathématiques. Comprendre et sentir sont deux choses profondément différentes. On ne peut saisir la signification de la morale et de l’art que dans les milieux où ces choses sont présentes. Planifié avec diligence, le QWAN KI DO insuffle une armature à la fois morale et corporelle.

Au fil de l’apprentissage le pratiquant découvre ses nouvelles et étonnantes possibilités d’exploiter ses coordinations gestuelles pour en faire un automatisme de protection corporelle. Le QWAN KI DO voudrait montrer tout d’abord les richesses internes de l’être humain afin de vivre plus heureux dans ce grand édifice du « DAO ». Ainsi, il fait comprendre au monde que « le secret de la sagesse n’est pas la sagesse elle-même, mais le chemin qui nous y conduit. Le chemin est long, les racines sont amères mais le fruit est doux ». L’essentiel est de découvrir cette voie, savoir discerner quel est le visage de l’énergie latente qui conduit au succès. Le secret du « DAO » ouvre les yeux, et les yeux ouverts montrent le chemin à suivre.

Si les êtres humains dédiaient une partie de leur existence à se découvrir eux mêmes, l’humanité accéderait à un niveau de perfection sans pareil parce que l’empire de la volonté annihilerait tout ce qui est mesquin en lui et alors le bonheur rayonnerait dans toute sa splendeur. Le QWAN KI DO étant une méthode qui permet de découvrir la puissance corporelle par la qualité de l’esprit possède donc une valeur inestimable.

Jour du printemps, l’an grâce 2007

Le Fondateur  Chuong Môn PHAM Xuân Tong

WORLD UNION 

ET SINO-ARTS MARTIAUX VIETNAMIENS


La «World Union of sino vietnamese» a été créée à l'origine en 1981, la même année de la fondation de Qwan Ki Do en tant que courant d'arts martiaux sino-vietnamien spécifique, et la même année de création de l'Unione Italiana Qwan Ki Do et la Fédération Française de Qwan Ki Do.

 

Son enregistrement officiel a eu lieu à Milan le 1er décembre 1989, par le secrétaire général de l'époque, Maestro Roberto Vismara (annuaire notarié 93341/85444).

 

Le 5 septembre 2020, suite à sa refondation, l'organisation prend son nom actuel de "World Union of Qwan Ki Do et Arts Martiaux Sino-Vietnamiens" avec une nouvelle Constitution et un nouveau Statut, qui sont cependant basés sur forte continuité avec l'organisation précédente.

 

La "World Union of Qwan Ki Do" est une organisation à but non lucratif qui protège la nature profondément éthique et solidaire des arts martiaux sino-vietnamiens compris, dans leur sens le plus large, comme un projet de développement de l'être humain dans sa dimension communautaire et non individualiste.

 

Pour atteindre son objectif de développement et de diffusion des arts martiaux sino-vietnamiens au niveau international, l '«Union mondiale» met en place des activités de qualification et de certification en utilisant un pool d'experts possédant des connaissances et un professionnalisme étendus tant dans le domaine martial que dans d'autres disciplines humaines. .

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